Pistes, chemins, pare-feu, fossés, ponts, passages busés, passages à gué, points d'eau, forages, signalisation, débroussaillement...

L'accès au massif et la ressource en eau

Chiffres-clés

42 000 km de pistes

17 000 km de fossés

53 000 ponts

5 000 points d’eau

Les travaux d’infrastructures et les équipements représentent l’action de base de l’activité de prévention menée par les ASA et les DFCI départementales. Ils portent sur l’ensemble du massif dans une logique de cohérence et de continuité, quel que soit le statut des propriétés.

Ils assurent l’efficacité opérationnelle nécessaire à la rapidité d’intervention et d’approvisionnement en eau pour la lutte active.

La signalisation

Pour faciliter le repérage sur le terrain, les pistes de DFCI sont signalées par des panneaux.

Ces derniers indiquent l’Asa de DFCI, le numéro et le nom de la piste.

L'aménagement hydraulique

La région présente un réseau hydrographique particulièrement dense. Depuis 1947, les ASA de DFCI ont créé et entretenu tout un réseau de cours d’eau et de fossés permettant d’assainir les pistes et de réguler le niveau de la nappe phréatique et l’évacuation de l’eau de ruissellement.

L’aménagement hydraulique joue un rôle primordial dans la lutte contre les feux de printemps, période à risque élevé. En effet, en mars et avril, la végétation herbacée de l’année précédente est morte sur pied (fougère, molinie) et représente un combustible très inflammable. En sortie d’hiver, la nappe phréatique est haute et rend les terrains non portants, les véhicules de lutte peuvent s’y enliser.

La surveillance des zones incendiées

Suite à un incendie, il faut éviter toute reprise de feu. Appelé auparavant « la garde du feu » qui était effectuée par « le chef de lutte », cette surveillance est aujourd’hui sous la responsabilité du Maire et peut être assurée par le conseiller technique, référent nommé par le Maire, en collaboration avec l’ASA de DFCI. Il joue un rôle très important en se mettant à disposition du Commandant des opérations de secours en cas de sinistre.

La surveillance du feu « éteint » dans les heures et jours qui suivent l’intervention des sapeurs-pompiers est indispensable afin d’éviter toute reprise du foyer.

La responsabilité de la surveillance du feu éteint incombe au maire de la commune concernée (art 2212-2 du CGCT). Pour cela, les communes et les ASA sont dotées de moyens de surveillance, citernes tractées ou camions.

Remorques : cuve à grande capacité de 2 000 à 3 000 L, adaptées aux spécificités de la surveillance des zones incendiées.

Kit incendie : cuve de 500 L monté sur un pick-up, permettant un transport rapide de la ressource en eau sur les zones à surveiller.